Animal emblématique du WWF, le Panda géant est devenu le symbole des animaux en péril.
Il n’en reste plus qu’environ 1.600 individus répartis dans 64 réserves en Chine centrale, dans les montagnes du Sichuan, du Shaanxi et du Gansu , et fort peu dans les zoos.
Le symbole des animaux en péril
Des journées passées à … manger !
C’est, morphologiquement, un ours, mais il est essentiellement végétarien, ne mangeant pratiquement que du bambou dont son tube digestif d’ours ne permet de retirer qu’une partie de la valeur nutritive. Il est doncobligé de manger presque tout le tempset ne peut pas constituer assez de réserves de graisse pour pouvoir hiberner en hiver. Son habitat montagneux est très pluvieux et assez froid : les Pandas géants de Pairi Daiza, qui ont une épaisse fourrure,apprécient donc le temps de nos régions.
Munis de griffes puissantes, les pandas grimpent facilement aux arbres. Ils possèdent un 6e doigt, qui est une excroissance osseuse de leur poignet, opposé aux autres doigts, ce qui leur permet de mieux agripper les tiges des bambous. Vu leur taux de reproduction très bas et les menaces sur leur habitat, l’espèce est classée comme menacée.
Jella Wauters mène pour la Pairi Daiza Foundation la recherche “Metabolomics in the Giant Panda: unraveling the reproductive biology” à la faculté Vétérinaire de l’Université de Gand. Cette étude vise à développer un test qui permettra aux scientifiques, partout dans le monde, de prédire la période de chaleur de la femelle panda (quelques semaines avant son début) sur base de marqueurs hormonaux présents dans l’urine de l’animal.
La période de fertilité d’une femelle Panda géant n’a lieu qu’une seule fois par an, et ne dure que de un à trois jours. Si dans ce court laps de temps une fertilisation a lieu, le reste de la grossesse reste un énorme mystère. La durée précise de la grossesse, les fausses-couches et/ou les raisons d’absorption du fœtus par le système reproductif chez la femelle Panda géant sont, à ce jour, encore méconnues.
Les marqueurs hormonaux, qui sont au cœur des travaux de Jella Wauters, pourront aussi indiquer le moment précis de l’ovulation et permettre de suivre l’évolution d’une des grossesses les plus mystérieuses du règne animal, augmentant en bout de course et de manière significative les chances de reproduction, et ce non seulement dans les parcs zoologiques et centres de reproduction en Chine, mais aussi dans la nature.